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 Le désert de nos pensées - (texte).

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Date d'inscription : 19/01/2007

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MessageSujet: Le désert de nos pensées - (texte).   Le désert de nos pensées - (texte). Icon_minitimeJeu 16 Juil - 9:40

Le désert de nos pensées se joue d’elles !


Les maux sont le fil conducteur qui conduit l’aiguille a créer les mots pour ciseler les émaux, les émaux à Sion.


Filons sans cesse pour satisfaire la construction de l'aiguille afin de plaire à Sion par nos émaux au plus finement construits.
Ce que nous faisons, nous le réalisons avant tout pour nous-mêmes et là est justement le fil conducteur qui n’est pas identique à tous mais bien une trame personnelle qui ne peut se ressentir et émouvoir l’autre que s’il est sur le même taux vibratoire que vous.
Toute la nature se véhicule ainsi et pourquoi l’homme échapperait aux règles de la nature qui régissent tout l’univers…
En effet pour exemple, on ne peut pas fusionner du fer et du bois, leur incapacité de fusion en fait pourtant un bel assemblage potentiel en essayant de réunir les contraires en créant des outils comme le marteau, la pelle, la fourche etc.…

Le désert de nos pensées est un euphémisme quant à la grandeur et les richesses de notre Création et, que nous nous contentons de ce que nous voyons et connaissons.
Il ne manque alors qu'un S pour que le désert de nos émotions se transforme, se transfigure, se transcrive ; comme quoi un coup de dé sert parfois à y rencontrer le subtil renard qui sommeillait derrière une dune éphémère ! Et que cependant, notre désert devienne le dessert, un des délices de la terre…
Même le désert n'est pas figé, il est vivant des éléments qui le constituent et l'animent ! Le désert possède de multitudes de dunes qui ne demandent qu’à être découvertes…

La vie s'écrit bien au creux d'une main, d'un sillon plus ou moins sinueux qui ne peut se dire ni s'écrire mais se vivre ! Ligne de vie, ligne de cœur qui se jouent de nos humeurs !

Ainsi nous ne pouvons pas figer nos maux par des mots qui ne sont que le reflet de notre individualité qui nous est absolument propre et nos émotions, nos pensées, nos propos et nos actes ne peuvent se partager que selon des théories statistiques ou au mieux d’être entendues, par l'affinité que nous pouvons espérer de faire ressentir.

La mort, le néant, l’inexistence, le rien, le zéro, tous ces adjectifs qualificatifs ne sont qu’illusion et ne peuvent pas s’imaginer comme finalité. L’univers n’a pas de fin, rien de ce qui est en vie n’a de fin puisque tout est mouvement, passage, transformation comme les études de Darwin nous y invitent à réflexion...

La mort des pensées, des mots, du mouvement n'existe pas, ce n'est qu'un discours de style mortifère, une illusion intellectuelle que de parler de mort alors que tout est passage, que rien ne se meurt mais se transforme. Le symbole du papillon se devrait de nous suffire à croire !
La mort est comme ce mot « échec », un échec de la pensée car en faits tout est expérience, rien n'est échec, tout se meut, tout se vit et se transforme dans un mouvement de spirale plus ou moins vibratoire, plus ou moins violent, plus ou moins visuel et existentiel comme l’est la vie !
Ce serait bien désuet que de croire qu'il n'y a pas plus de subtilité pour traduire et illustrer nos émotions, nos émaux à Sion. De penser que le mot se suffit pour traduire notre état d’âme et de conséquence la matière de nos maux.
La forme pensée est moins cruelle qu'un mot qui n'établit qu'un pâle reflet de ce que nous pouvons ressentir spirituellement...
Croyez-vous qu’un être injustement condamné puisse trouver les mots et les formes d’action pour expliquer voire démontrer l’erreur collective d’une situation individuelle ! De la difficulté voire de l’impossibilité de prouver ce que justement l’on n’a pas fait. Aucun mot, aucune intelligence ne peut se prêter à ce calcul bien pharisien…
Les mots sont parfois violents ou trop doucereux et les subtilités pour les rendre accessibles à la pensée sont peu perçus. Je pense aux métaphores, aux allégories etc., qui dans les écritures évangéliques restent souvent incomprises et au pire déformées, détournées de leur origine pensée…
Les mots articulés par le temps employé pour communiquer, avec le risque de la conjugaison, le péril du tutoiement au lieu de l’utilisation du vous qui note une finesse de respect et de distanciation indispensable pour évaluer intellectuellement le sens profond de la pensée émettrice ! on pourrait dire une extraction une fois encore du cœur de la pensée pout transmettre intellectuellement donc bien pauvrement de la richesse intérieure. Cette richesse qui provient de l’âme, infime partie détachée de notre Esprit incarné.
Tout cela est une vraie langue inconnue et non maîtrisée puisque nous ne sommes pas à égalité de connaissances, de niveau, d’acquis intellectuels comme Spirituels…
Il est même inquiétant que dans nos sociétés sur terre, nous voulons que l’homme soit égal, moralement, physiquement, intellectuellement, sans discrimination aucune. Tout cela est bien louable mais alors pourquoi acceptons nous une différenciation matérielle !
A vous de Juger de la pensée conformiste, dogmatique et élitiste pour imaginer faire croire que nous sommes égaux… Sauf dans le pouvoir et l’argent !
Les Psychologues, les psychanalystes, les chercheurs sociaux, les économistes, s’y essayent en de nombreuses théories et recherches constantes sans y parvenir en un consensus qui ne se peut que s’espérer…
Les sages y ont renoncé depuis longtemps, sachant que chacun a sa science qui peut s’écouter mais rarement s’entendre !
Encore une fois, niveler une fondation mal bâtie demeure un absolu irréalisable !
Ne restent que les écrivains, les poètes, les musiciens, les acteurs et tous autres saltimbanques de l’éphémère qui se jouent de divers messages pour espérer faire passer leurs émaux à Sion…
Pour être un peu grivois, je dirai le dicton populaire : « Peu importe le liquide pourvu qu’il y ait l’ivresse ». L’ivresse d’un moment partagé et si vite oublié pour la plupart des récepteurs dont l’esprit demeure empreint de dogmatisme figé et inébranlable.
Les peurs sont les maux engendrés par nos sociétés et, nous sommes indexés continuellement par ces pseudos peurs…
La page blanche de l’écriture qui ne vient !
La page blanche est comme le temps mort.
Le trou noir se dit aussi, le temps à vide !
Ce ne sont que des expressions pour compatir à notre jugement sur soi !
Cela ne se peut !

Souvent un jugement acerbe de peu de confiance en soi, de pas assez d’images empathiques renvoyées sur notre constant égo qui semble vouloir se nourrir pour exister alors que nous le savons bien nos vraies et propres valeurs sont intérieures et non visuelles.

Notre cerveau pense sans cesse guidé ou non de notre esprit qui nous meut grâce au discernement. N’oublions pas que nous sommes à notre connaissance, les seuls, nous les êtres humains à avoir cette faculté, justement liée à notre libre-arbitre.
Pour preuve récemment découverte, nous sommes les seuls êtres vivants à avoir un code ADN unique quand tous les autres genres ont des codes ADN groupes.
Puisque nous sommes ci présents, nous devons nous aimer pour pouvoir aussi aimer et s'animer de pensées, de paroles et d'actions nobles. Ainsi notre Force nous transfigurera au point que les autres essaieront de connaître notre secret !
Comme on peut alors aussi employer le bon sens qui dit ne rien faire est toujours de faire quelque chose ! Nous ne sommes pas dans le vide mais bien dans une construction dite passive et nous accumulons alors une somme de connaissance et de savoir qui un jour seront utiles sans que nous puissions à l’heure, le savoir !

Admettons le repos, la sérénité, la pensée, non inscrites pour laisser notre esprit s'alimenter d'inédits qui sont uniques et ne peuvent pas se traduire sur une feuille simplement à noircir...
Des inédits qui ne peuvent se voir qu'avec les yeux du cœur !
Les inédits sont des fleurs de notre jardin secret que nous protégeons comme pour ne pas donner malencontreusement des « perles à des pourceaux » mais aussi pour éviter la trahison du cœur qui est le moteur de toutes nos essences essentielles et existentielles… Nous ne pouvons pas tout écrire comme de tout dire, il y a même un moment pour tout. Il y a un moment pour la patience !

Revivre, ce serait comme dire : « on efface tout et on recommence » ! En faits, c'est continuer la vie, ce n'est pas vivre de nouveau. On ne peut pas vivre de nouveau sur des fondations qui ne nous conviennent pas, il faut reprendre les fondations pour l'à nouveau qui n'est en l’état qu'un changement de fonctionnement dans la continuité d'être ici, pour le moment, sur cette terre d’expérience.

Même si nous acceptons comme le spécifie la réincarnation, soit de redoubler la classe pour mieux faire, nous sommes avec nos bagages qu'il faut alors alléger, changer voire supprimer !
Et cela ne se peut non plus totalement car nos affaires sont établies sur un passé qui ne peut se renier sans renoncer à tout ce qui nous a créé ce mal d'être éventuel...
Lorsque nous nous réincarnons, nous débarquons aussi avec nos bagages, nous ne sommes pas alors des esprits créés pour vivre une première expérience mais en principe une multitude de vécus qui doivent s’utiliser, pour mieux nous servir, nous parfaire vers une courbe ascendante !

Acceptons l'éphémère de nos constructions, justement pour les dépasser dans une continuation, pour s'alléger d'un perfectionnement sans cesse en effervescence... Dépassons le concept matériel qui lui est quantifiable alors que notre esprit n’a pas les mêmes mesures d’étalonnage.

La vie sur Terre est un enfer… Vivons cette expérience !
La vie sur terre est l'enfer dont on nous a parlé pour après, pour l’ailleurs si nous ne suivons pas le dogme religieux prescrit !
Cependant, cet enfer qui n'existe pas dans d'autres mondes, dans d'autres sphères. Comme le disait Jésus, "la Patrie de mon Père est pourvue de nombreuses demeures" et, sous entendu, chacun a la sienne selon l'établissement de ses affinités lors de sa migration après le passage d’un état matériel à un seul état spirituel.

Aucune écriture ne parle d'enfer car il est en réalité sur terre qui se devrait d'être un Paradis ! Cette idée n’est qu’un masque pour dissimuler une réalité beaucoup plus juste et moins perverse comme les hommes de peu de foi l’ont laisser entendre pour imposer leur dogmatisme et écraser de leur puissance terrestre des humains bien crédules. Jésus ne parlerait pas de demeures s’il y en avait une qui soit un enfer…
Ainsi je pense que sur terre, nous vivons sans pitié, sans but réel car l'essence de la vie en a disparue depuis bien longtemps, ce à cause de l'intelligence de l'homme, à cause de l'hypertrophie de l'intellect qui a banni l'intuition logée dans le cervelet qui lui, est demeuré atrophié !
C'est pourquoi je pense que nous sommes incapables, et ce, plus l'âme est bonne, de pouvoir se changer et encore moins de changer les autres. Notre part de responsabilité consiste à veiller sur nos proches et nous-mêmes quand encore nous en avons la capacité…
Il y a à l’heure présente tant de vulnérabilité involontaire de par la situation dite progressiste en occultant les valeurs rationnelles de ce qui a fait perdurer l’homme depuis des milliers d’année. Ce changement de l’homme en un siècle, lui, est d’une violence inouïe et ingérable !
Nos cœurs peuvent voir mais nos mains ne peuvent rien changer !
Nous ne pouvons agir que subtilement, par la force de la pensée, par les émaux à Sion, par notre propre comportement à ne pas être solidaire d’un festin gargantuesque qui ne peut pas être nôtre !

Il y a bien trop à faire pour des petites mains qui n'ont que leur propre pouvoir et encore, une fois, quand elles l'ont en conscient...
Nous sommes condamnés à demeurer des observateurs vigilants, grâce à notre libre-arbitre, de la vie qui se déroule devant nous, sans sombrer nous-mêmes dans la déroute et l'apathie qui se meuvent, comme permissive et collective. Spectateur critique et non acteur du désœuvrement inconscient de nos dirigeants qui pourraient s’ils le voulaient modifier voire de changer l’ordre des choses !

Le destin se devient alors individuel, par cette prise de conscience d'auto mobilité personnelle. Je n'ai pas dit individualiste car je reconnais la Loi d'affinité qui permet de temps à autre le partage et le voyage accompagnés !
Toujours rester vigilant et non méfiant car il est vrai que cette vie sur terre est propice de plus en plus à de nombreuses trahisons. Nous ne pouvons que le constater chaque jour et, le dénominateur commun de ce constat est le pouvoir et, l'argent.

Le veau d'or de la force intellectuelle déambule en chatouillant les esprits comme pour les éprouver et alors, combien sombrent dans la facilité du remord, du reproche, de l'opprobre, de la jalousie et, de la perdition sans interroger avant toute décision, leur intuition qui ne leur donne pas des solutions mais des axes de sagesse quand encore ils y pensent !
Quand nous disons intuition, encore une fois, nous sommes les seuls à avoir, nous le genre humain cette faculté de penser qui nous procure le ressenti que nous nommons intuition. Les animaux eux, ont pour sens de réflexion, l’instinct qui leur est transmis génétiquement et encore par code groupe AD N, selon le genre d’animal. L’instinct animal donne des mesures de comportement alors que l’intuition humaine une échelle de raisonnement…

En toute simplicité, je dédie ce texte à mon Amie Agathe qui m’a inspiré de son titre et de ses réflexions pour clore un fragment de ma cascade de pensées…

ELPP, Juillet 2009.
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MessageSujet: Re: Le désert de nos pensées - (texte).   Le désert de nos pensées - (texte). Icon_minitimeJeu 16 Juil - 11:28

Bonsoir messager
superbe jetée de pensées
merci de cette dédicace qui me touche ,
en gardant espoir que d'autres proses vous invitent à d'autres cascades d'émotions intenses
biz
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