Tranquille comme un sage et doux comme un maudit,
J’ai dit:
Je t'aime, ô ma très belle, ô ma charmante...
Que de fois...
Tes débauches sans soif et tes amours sans âme,
Ton goût de l'infini
Qui partout, dans le mal lui-même, se proclame…
Tes bombes, tes poignards, tes victoires, tes fêtes,
Tes faubourgs mélancoliques,
Tes hôtels garnis,
Tes jardins pleins de soupirs et d'intrigues,
Tes temples vomissant la prière en musique,
Tes désespoirs d'enfant, tes jeux de vieille folle,
Tes découragements;
Et tes jeux d'artifice, éruptions de joie,
Qui font rire le Ciel, muet et ténébreux.
Ton vice vénérable étalé dans la soie,
Et ta vertu risible, au regard malheureux,
Douce, s'extasiant au luxe qu'il déploie
Charles baudelaire
Bonjour michel
je vous ai mis une strophe magnifique de charles baudelaire
c'est une poésie , mais dites moi c quoi vers libres ou classiques , aucun des deux je crois , il etait précurseur dans sa prose le grand charles , qu'en pensez vous
amitiés
agathe