d'automne

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Se flétrissent mes pas sur des feuilles fuguées

Soir d’un été qui brade ses états

Opuscule livresque où transite l‘ambre dorée

L’automne détermine ses couleurs d’un air fat



S’interpellent l’absence et le futur, évasive pensée

Fugitive créance accordée à une saison permissive

Les arbres se distinguent et abrogent leur nudité

Sévères et centenaires comment osent-ils donc s’exhiber ?



Scrute la lune le miroir des songeuses nuées

Elle revêt la terre d’un mystère pourpre orangé

Palette rugissante ravissement des ombres sidérées

L’air se ride d’effluves naissants et dentelés



S’égare ma vision des automnes pluvieux

Douceur d’une faction de temps où s’épousent les fleurs

Nature ambivalente qui habille de velours le fantôme du printemps

Saison apostrophe, je me perds sur tes feuilles froissées



Raymonde verney

Merci Raymonde pour ce bel automne que tu nous présente avec grand talent. Mes gros bisous.

José

touchée et flattée capricorne
bises
raymonde

L'automne avec ses mystères, son déboisement,
ses misères; un rappel d'un renouveau, à nous de
l'accepter.

amicalement,

André, épervier

j'aime beaucoup l'automne epervier
merci pour ton commentaire
bises
raymonde

bonsoir raymonde
l'automne et la chute des feuilles sont l'infini renouvellement de la vie future du printemps et de l'été chéris a mon coeur

amitiés
agathe

Et l'hiver Raymonde qui s'en vient vitement.
Au Québec, la neige, le froid glacial, les bourrasques...
je vais m'arrêter, je ne veux pas vous décourager.
Disons que chaque saison a son charme, il s'agit
de percevoir le tout.


André, épervier

désolée mais je ne supporte plus le froid
epervier je sais qu'au canada il fait très froid comment supportes-tu la température?
amitiés

Question d'habitude Raymonde
étant né au Québec dans la froidure.
Remarque, avoir la possibilité, j'irais
vers d'autres cieux plus cléments.

André, épervier

je te comprends epervier tu as l'habitude
bises

Je n'étais pas intervenu encore sur cette très jolie poésie dont l'image me fait penser bien-sûr à votre région si belle !

Elle est très lyrique et l'imagination se traduit comme le regard sur une photo...

Bonjour aussi à Epervier ; quand j'étais gosse j'imaginais que le père noël venait de chez vous...
Cordialement, Messager.

Messager,
J'aimerais tellement croire encore au Père Noël, l'innocence de l'imaginaire.

amitiés,

André, épervier

ma poésie vous plaît messager
j'en suis heureuse
bises
raymonde