Messager

Nombre de messages : 1247 Date d'inscription : 19/01/2007
 | Sujet: Fragments de discours ! Lun 29 Jan - 6:28 | |
| Fragments de discours Dans le gravé des runes - En calque des temps Se broient de furieux chagrins - funestes - Ceux des étrangers de l'enfante Nature Qui se sont éteints de long temps en leur conscient Gargantua en avait estimé mesure en festins Détourné sans pudeur les plus belles arabesques En dessein des humeurs et turpitudes Hymnes aux fresques des colonies humaines Refrain du fléau des peurs et des chagrins En heure d'éternité - Vogue - En demeure de générations Dans la suie et le chaos - Qu'ils infligent - A leur propre temps !
*******************
En quels lieux - Tant rêvés Puissent couler les douces fontaines A l’eau cristalline qui nous envoûte Hypnotise notre regard et nos tripes Edifices sacrés de l'homme ancien Qui savait t'abreuver de long cheminement Dont il connaissait les sources tant choyées Depuis ses vertigineuses courbes et ses pics
Sommets ornés de colliers et parures S'arrêtant de vertigineuses coulées Quelque instant en vallée En bassins que l'homme inspiré avait dressés Lieux de convivialité de respect et d'amour En agora au centre du plus petit bourg Hommages à la déesse nature en montagne Pour étancher toutes les natures de nos soifs Même de celles qui ne se boivent !
Nous étancher nous nourrir nous abreuver Belles douces et précieuses ainsi que le carbure Au nom de Lumière et de Vie De chaque goutte tel l'élixir fusant En fleur de lie par magie de l'alambic Aux saveurs originelles de l'eau du fruit Rendues de l'imperceptible souvenir Des parfums des odeurs et des bruits Au lointain - Dans l'infime lueur de l'étendue des nuits Ainsi que point l'aurore boréale - Fatale -
************************* La bonne heure Se chuchote en bouche Pour se frayer chemin Sans effrayer le vilain Vil semeur de son destin Je la sens conforme à mes vœux Les plus secrets les plus hardis Sans en mesurer le nombre de lieues Qui se dressent à parcourir Le Messager en est inquiet Le cœur en perpétuelle veille S'étirant de longue fatigue De ses indécelables pics de souffrances Qu'il a nourris à conscience En ce perpétuel espoir de grandir !
ELPP. [Novembre 2005] | |
|