I. simplement déjà un peu d'étymologie pour le bon sens des mots déformés par l'intellect de nos banquiers qui se devraient être les garants des Citoyens.
Crédit = Croire = Confiance.........
Financier - Fiduciaire, finance etc... = FOI..........
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II. Puis cet article plus technique mais de compréhension facile, qu'un Ami m'a fait parvenir :
Les dérivés : « la bombe hyperinflationniste qui achèvera le système »
10 octobre 2008 - 11:29
10 octobre 2008 (Nouvelle Solidarité) « Paulson et tous les banquiers centraux ont menti sur toute la ligne avec leurs plans de renflouement sans cesse changeant. Le vrai problème dont ils nosent pas parler, cest la masse dobligations dérivées qui se compte en millions de milliards de dollars », a mis en garde, hier, Lyndon LaRouche.
La bulle des dérivés cest « la bombe hyperinflationniste qui achèvera le système financier international. A moins de fermer les marchés de dérivés cest à dire de dégager ces produits de jeu des bilans financiers on entretient les illusions. Il est temps de rompre le silence au sujet des dérivés. Le marché fou des dérivés a effet de levier est le véritable facteur hyperinflationniste. Cest ce qui nous tue. Cest le grand crime dAlan Greenspan », a-t-il dit.
Daprès les données les plus récentes, publiées le 30 juin 2008 par le Bureau de contrôle de la monnaie (OCC - lagence fédérale américaine qui supervise lactivité bancaire nationale) les trois plus grandes banques américaines - JP Morgan Chase, Bank of America et Citigroup détiennent 179 400 milliards de dollars de contrats dérivés
Les actifs de ces trois réunies ne dépassent pas 5 600 milliards !
Pour la Banque des règlements internationaux (BRI), lensemble du marché des dérivés et des ventes au gré à gré serait de plus de 675 000 milliards. Mais ces chiffres officiels sont certainement sous évalués, puisque déjà, selon les données de François Morin publiées dans Marianne, les produits dérivés représentent au moins de 1 406 900 milliards, ce qui recoupe lestimation la plus basse de John Hoefle, rédacteur économique de lExecutive Intelligence Review (EIR).
« Tant quon ne soccupera pas de cette bulle des dérivés, qui ne peut pas et ne doit pas être renflouée, on se fait des illusions. Lheure est venue pour Hank Paulson davaler la pilule : la mise en redressement judiciaire de tout le système financier basé sur le dollar. La première étape dans cette réorganisation, sera dannuler ces millions de milliards dobligations dérivées. Sans ça, la planète est condamnée à vivre un période très sombre, similaire à lâge des ténèbres provoqué par leffondrement du système bancaire Lombard au 14e siècle » a-t-il conclu.
Cordialement