Réflexion sur les églises, celles du dogmatisme ! Part 1-

Nombre de messages : 1247 Date d'inscription : 19/01/2007

Réflexion sur les églises, celles de la matérialité d’en bas, où règnent dogme, pouvoir et argent.

Comme pour le sujet sur la psychiatrie, m’appuyant sur Augustin, un certain ancêtre de la psychanalyse actuelle ; pour le vaste domaine des églises, représentantes de toutes les religions à caractère monothéiste, je m’inspire et cite, pour cette réflexion, une des conférences d’Oscar Ernest Bernhardt, Auteur de :

« Dans la Lumière de la Vérité », connu sous le pseudonyme d’Abdruschin.

Il nous relate avec une clairvoyance incontestable l’état des églises, comme si c’était du présent, cette conférence qui date des années 1920.

Cette conférence s’intitule « Paresse de l’esprit » :

« Reconnaissables sur terre, les coups de l’horloge cosmique retentissent à présent, sonnant la douzième heure à travers l’univers !
Anxieuse, la création retient son souffle et toute créature se terre peureusement ; car d’en haut la voix de Dieu vibre et exige ! Elle exige de vous des comptes, de vous qui fûtes autorisés à vivre dans cette création !
Vous avez mal géré le fief que Dieu, dans son Amour, vous a confié. Ils sont désormais expulsés tous les serviteurs qui n’ont pensé qu’à eux, jamais à leur Maître !
Ainsi que tous ceux qui ont cherché à se prendre eux-mêmes pour des Maîtres.
Vous les hommes, vous vous tenez craintifs devant mes paroles car vous ne considérez pas la sévérité comme divine ! Pourtant, cela n’est que votre faute, parce que vous vous êtes jusqu’à présent imaginé que tout ce qui est divin, tout ce qui vient de Dieu, était amour doucereux et pardon total, puisque les églises vous l’avaient enseigné ainsi !
Mais ces faux enseignements n’étaient que des calculs de l’intellect dont le but était la capture massive d’âmes humaines de la terre. Pour toute capture, il faut un appât qui agit en attirant tout ce que l’on a en vue. Le juste choix de l’appât est le point capital de toute capture.
Comme il s’agissait d’âmes humaines, on bâtit adroitement un projet utilisant leurs faiblesses. Il fallait que l’appât corresponde à la faiblesse majeure ! Et cette faiblesse majeure des âmes était l’indolence, la paresse de leur esprit !
L’église savait très exactement que son succès serait obligatoirement grand dès qu’elle se montrerait largement complaisante envers cette faiblesse et qu’elle n’exigerait pas que l’on s’en débarrassât !
Avec cette juste connaissance, elle traça aux hommes de cette terre une voie large et commode qui devait soi-disant conduire vers la Lumière ; pour les appâter, elle la présenta à ces humains qui préféraient donner un dixième du fruit de leur travail, se mettre à genoux, marmonner des centaines de prières plutôt que de faire, ne serait-ce qu’un instant, un effort spirituel !
C’est pourquoi l’église leur enleva tout travail spirituel, pardonna même tous les péchés à condition que les hommes lui obéissent apparemment et terrestrement et qu’ils exécutent ce que l’église exigeait terrestrement d’eux !
Qu’il s’agisse de la fréquentation des églises, de la confession, du nombre des prières, de redevances ou de dons et de legs, peu importe ; l’église en était satisfaite. Elle laissait les croyants dans l’illusion que, pour tout ce qu’ils donnaient à l’église, une place au royaume des cieux leur était acquis.
Comme si l’église avait à donner ces places !
Or, les prestations de l’obéissance de tous les croyants ne relient ceux-ci qu’à leur église, pas à leur Dieu ! L’église ou ses serviteurs ne peuvent enlever à une âme humaine la moindre des ses fautes, et encore moins pardonner ! Pas plus qu’ils n’ont le droit de canoniser une âme et d’intervenir ainsi dan les lois originelles de la création de Dieu, lois parfaites, éternelles, et qui sont immuables !
Comment des hommes peuvent-ils oser voter et même décider pour des choses qui reposent dans la toute-puissance, la Justice et l’Omni sagesse de Dieu ! Comment des hommes de la terre peuvent-ils se permettre de faire croire pareille chose à leur prochain ! Il n’est pas moins sacrilège de la part des hommes de la terre d’accepter en croyants de telles prétentions qui ne renferment si distinctement qu’un rabaissement de la Grandeur de Dieu !
Une chose aussi incroyable ne peut être possible qu’avec des hommes grégaires et irréfléchis qui, par de tels actes, se marquent du sceau distinctif de la plus grande paresse d’esprit ; car la plus simple réflexion permet obligatoirement à chacun de reconnaître aussitôt et facilement que de pareilles prétentions ne s’expliquent pas même par l’orgueil de l’humanité ou la folie des grandeurs, mais qu’elles comportent de graves blasphèmes !
Les répercussions vont être terrifiantes !
Aussi le temps de la longanimité de Dieu est à présent révolu. Une colère sacrée frappe dans les rangs de ces impies qui cherchent à tromper ainsi l’humanité terrestre pour augmenter et maintenir leur prestige, alors qu’ils ressentent très exactement en eux qu’il s’agit là de choses vers lesquelles ils ne pourront jamais être autorisés à s’élever !
Comment se permettent-ils de disposer du Royaume de Dieu dans l’éternité ? Le rayon de la colère divine les réveillera en pleine nuit de l’inconcevable sommeil de leur esprit et… les jugera !…
Que donne un homme à son Dieu par l’obéissance à l’église ! En agissant ainsi, il n’a en lui pas la moindre impulsion intuitive naturelle, seul impulsion capable de l’aider à l’élever.
Je vous le dis, les hommes ne peuvent réellement servir Dieu qu’avec précisément ce qui, à cause des églises, n’a pu prendre vie : la réflexion personnelle, l’examen indépendant ! Chacun doit passer seul à travers les meules, les rouages des lois divines dans la création. Et c’est pourquoi il est nécessaire que chacun apprenne à temps à connaître lui-même le genre de ces meules et leur mouvement.
Mais c’est justement cela que nombre d’églises ont gardé pour elles, avec ténacité, afin que les croyants ne puissent accéder à l’indispensable réflexion personnelle et à l’intuition. Elles ont ainsi dépouillé l’homme du seul soutien qui pouvait le conduire sans danger et le guider vers la Lumière, pour cela, elles ont cherché à imposer à chaque homme une interprétation dont l’observance n’allait obligatoirement porter profit qu’à l’église. Profit, influence et pouvoir !
C’est seulement par la mise en mouvement de leur propre esprit que les âmes humaines peuvent servir leur Créateur ! Mais ainsi, en premier lieu, c’est en même temps elles-mêmes qu’elles servent. Seul un esprit humain qui est lucide et éveillé dans cette création, conscient de ses lois, qui s’y conforme dans ses pensées et dans ses actes, seul celui-là est agréable à Dieu car, de cette façon, il accomplit alors le but de l’existence qui est celui de chaque esprit humain dans cette création !
Mais cela ne se trouve jamais dans les pratiques que les églises demandent aux croyants ! Car il leur manque le naturel et la libre conviction, le savoir qui est l’exigence principale du vrai service de Dieu ! Il manque la fraîcheur et la joie d’aider toute créature à progresser, de faire jubiler leurs âmes dans le bonheur de pouvoir consciemment participer à la beauté de cette création dont elles font partie, remerciant ainsi le Créateur et l’Honorant !
Au lieu de former des adorateurs de Dieu, des proclamateurs de Dieu, joyeux et libres, l’église s’est formée des esclaves ! Elle s’est glissée devant l’humanité qui levait librement son regard ! Obscurcissant ainsi la vraie Lumière. Elle n’a fait que lier et bâillonner les esprits humains au lieu de les réveiller, de les libérer. Elle a criminellement maintenu les esprits dans le sommeil, les a opprimés, leur a interdit le désir de savoir et le savoir lui-même avec des prescriptions qui contredisent la Volonté de Dieu, qui s’y opposent ! Tout cela pour conserver sa propre puissance.
De même que jadis, déjà, les églises ne reculèrent pas devant la torture, les supplices, devant le meurtre sous de multiples formes, de même n’hésitent-elles pas aujourd’hui à calomnier leur prochain, à en dire du mal, à saper leur réputation, à exciter les passions contre eux, à poser tous les obstacles possibles sur leur chemin si ceux-ci ne veulent pas s’enrôler volontairement dans la foule des esclaves de l’église ! Elles agissent avec les moyens les plus déloyaux, uniquement pour maintenir leur influence, leur puissance terrestre. C’est précisément cela qui s’ébranlera maintenant en premier et s’effondrera par la réciprocité des effets ; car c’est le contraire de ce que Dieu veut ! Cela montre à quel point elles sont loin de servir Dieu avec humilité ! –
Des foules innombrables se laissèrent attirer vers le giron soporifique des églises par l’appât d’une paresse d’esprit tolérée ! On a cru à l’illusion criminelle d’une absolution à bas prix et, avec la foule de ces esprits paresseux, s’accroissait l’influence terrestre dont le but final était la puissance terrestre ! Les hommes n’ont pas vu qu’avec de fausses conceptions et de fausses doctrines, on ne faisait qu’assombrir et souiller la Sainte Justice du Dieu tout-puissant ; ils n’y sont vu que le mirage d’une route large et facile conduisant vers la Lumière, route qui, en réalité, n’existe absolument pas ! Elle mène, par l’illusion d’un pardon arbitraire, vers les ténèbres et l’anéantissement !
Hostile à Dieu, cette autoglorification de toutes les églises sépare leurs croyants de Dieu au lieu de les conduire vers Lui. Les doctrines étaient fausses ! Pourtant les hommes auraient dû s’en apercevoir eux-mêmes facilement puisqu’elles s’opposent nettement à la plus simple intuition de justice ! Et c’est pourquoi les croyants des églises sont tout aussi coupables que les églises elles-mêmes !
Les églises dont les serviteurs eux-mêmes annoncent bien haut ma venue par les Paroles du Christ selon l’évangile de Jean et les lisent avec recueillement à leurs croyants :
« Mais quand viendra celui-ci, l’Esprit de Vérité, il vous conduira dans toute la Vérité. Et quand lui-même viendra, il châtiera le monde à cause du péché et au nom de la Justice ! Et il apportera le Jugement. Mais moi, je vais au Père et désormais vous ne me verrez plus. Je suis sorti du Père et venu dans le monde. De nouveau je quitte le monde et je vais au Père ! »
C’est sans compréhension que ces paroles sont lues dans les églises ; car il est dit très clairement par le Fils de Dieu qu’un autre que lui viendra annoncer la Vérité et apporter le Jugement. L’Esprit de Vérité qui est la Croix vivante. Et pourtant, là encore, l’enseignement de l’église est faux et va à l’encontre de ces claires paroles.
Bien que Paul lui aussi ait jadis écrit
Aux Corinthiens : « Notre savoir est fragmentaire. Mais lorsque viendra la Perfection, ce qui est fragmentaire disparaîtra ! »
Par là, l’apôtre indique qu’il faut d’abord attendre la venue de celui qui annonce la Vérité parfaite et que la promesse du Fils de Dieu à ce sujet ne doit pas être confondue avec la descente de la Force du Saint-Esprit, bien connue, et qui avait déjà eu lieu jadis quand Paul écrivit ces paroles.
Il témoigne ainsi que les apôtres ne voyaient pas dans cette descente de la Force, l’accomplissement de la mission du Consolateur, de l’Esprit de Vérité, comme beaucoup d’églises et de croyants cherchent actuellement et singulièrement à interpréter la fête de la Pentecôte, et cela parce que, pour eux, ces choses, vues différemment, ne conviendraient pas dans l’édifice de leurs croyances mais constitueraient une lacune qui ébranlerait obligatoirement et gravement ce faux édifice.
Mais cela ne leur sert à rien car le temps de la connaissance de toutes ces choses est maintenant là et tout le faux s’écroule !
Jusqu’à présent, il ne pouvait pas encore y avoir de vraie Pentecôte pour l’humanité ; la connaissance par le réveil spirituel ne pouvait pas venir à elle car elle s’est livrée à tant de fausses interprétations, auxquelles notamment les églises ont pris une grande part !
Rien ne leur sera remis de cette grande faute ! –
Maintenant vous êtes là, hommes, étonnés devant la Parole nouvelle et beaucoup d’entre vous ne sont absolument plus capables de reconnaître qu’elle vient des hauteurs lumineuses parce qu’elle est si différente de ce que vous aviez imaginé ! Pourtant, elle vit encore en partie en vous, cette somnolence tenace dans laquelle les églises et les écoles vous ont enveloppés afin que vous restiez des adhérents dociles et que vous n’ayez pas en vous le désir d’éveiller votre propre esprit !
Ce que Dieu demande a laissé indifférents les hommes de la terre jusqu’à ce jour ! Mais je vous le dis encore une fois : Cette route large et facile avec laquelle les églises se sont efforcées jusqu’à présent de vous tromper, dans leur propre intérêt, elle est fausse ! En donnant l’illusion d’un pardon arbitraire ainsi promis, elle ne conduit pas vers la Lumière !
Pour vous qui aspirez sérieusement à la Vérité, pour vous maintenant, ce sera Pentecôte, l’illumination viendra sur vous. Dans un jaillissement, la Lumière descendra et vous pénétrera dans la mesure où vous vous y serez ouverts d’une manière juste ! »
(Conférence intégrale, traduite de la langue Allemande).

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