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 Vous avez dit SCHIZOPHRENE ? Part2

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MessageSujet: Vous avez dit SCHIZOPHRENE ? Part2   Vous avez dit  SCHIZOPHRENE ? Part2 Icon_minitimeJeu 22 Nov - 13:59

Partie 2



Dans son livre Surviving Schizophrenia (Survivre à la schizophrénie), le Dr. Torrey reconnaît franchement l'impossibilité de définir ce qu'est la "schizophrénie". Il y écrit : "Nous avons réussi à définir la plupart des maladies de l'espèce humaine... Dans presque toutes, on peut trouver quelque chose de visible ou de mesurable, qui peut être utilisé pour définir la maladie et la distinguer des états normaux. Il n'en va pas ainsi avec la schizophrénie ! Jusqu'à présent, nous n'avons rien qui puisse être mesuré et nous permette de dire : "Oui, voilà la schizophrénie". A cause de ça, la définition de la maladie est une source de grande confusion et de débats" (p. 73). Ce qui me laisse perplexe est la question de savoir comment arriver à réconcilier cette formulation du Dr. Torrey avec une autre qu'il fait dans le même livre cité plus haut et que je retranscris plus complètement ci-dessous : "La schizophrénie est une maladie du cerveau, et désormais sans aucun doute reconnu comme telle. C'est un entité scientifique et biologique réelle, aussi clairement reconnue que les entités scientifiques et biologiques telles que diabète, sclérose en plaques et cancer." (p. 5). Comment peut-on avancer avec certitude que la schizophrénie est une maladie du cerveau alors que nous ne savons pas même pas ce qu'est la schizophrénie?
La vérité est que l'étiquette schizophrénie, comme celles de "pornographie" ou de "maladie mentale", exprime le rejet de ce sur quoi on a collé une étiquette et rien de plus. Comme la "maladie mentale" ou la "pornographie", la "schizophrénie" n'existe pas dans le même sens que le cancer et les maladies du coeur, mais seulement dans la mesure où le "bien" et le "mal" existent. Comme avec toutes les autres soi-disant maladies mentales, un diagnostic de "schizophrénie" reflète les valeurs ou les idées de celui qui en parle ou qui établit un diagnostique sur le comment une personne "devrait " être, souvent associé avec la fausse (tout au moins non prouvée) supposition que la pensée, les émotions ou le comportement résultent d'une condition biologique anormale.
Si l'on considère le grand nombre de façons dont le mot a été utilisé, il est clair que la "schizophrénie" n'a pas de signification particulière autre que celle de dire : "je n'aime pas ça". C'est pour cela que je perds un peu de respect pour les professionnels de la santé mentale quand je les entends utiliser le mot schizophrénie d'une manière qui indique qu'ils pensent qu'il s'agit d'une véritable maladie. Pour la même raison je perdrais le respect pour la perspicacité ou l'intégrité intellectuelle de quelqu'un après l'avoir entendu admirer les "nouveaux vêtements de l'empereur". Alors que la définition laïque de la schizophrénie, intrinséquement contradictoire, peut avoir quelque sens, l'utilisation du terme "schizophrénie" d'une façon qui indique que l'on pense qu'il s'agit d'une vraie maladie équivaut à admettre qu'on ne sait pas de quoi on parle.
Beaucoup de "professionnels" de la santé mentale et autres chercheurs "scientifiques" persistent cependant à croire que la "schizophrénie" est une authentique maladie. Ils sont comparables à la foule qui admirait les "nouveaux vêtements de l'empereur", incapable ou peu disposée à voir la vérité parce que beaucoup d'autres avant eux y avaient cru.. Un coup d'oeil sur les articles inscrits sous l'article "Schizophrénie" dans l'Index Medicus, index des périodiques médicaux, révèle à quel point le mythe de la schizophrénie est désormais répandu. Puisque ces "scientifiques" croient que la "schizophrénie" est une véritable maladie, ils essaient de lui trouver des causes physiques. Ainsi le psychiatre William Glasser, M.D., écrit-il dans son livre Positive Addiction (Accoutumance positive), publié en 1976 : "La schizophrénie a tellement l'air d'être une vraie maladie que des scientifiques éminents se perdent à chercher son remède." (Harper & Row, p. 18). C'est un effort idiot, parce que ces soi-disant "éminents scientifiques" ne peuvent pas définir la "schizophrénie" et en conséquence ne savent pas ce qu'ils recherchent.
D'après trois professeurs de Psychiatrie de l'Université de Stanford : "Deux hypothèses ont dominé la recherche du substrat biologique de la schizophrénie." Ils affirment que ces deux théories sont (1) l'hypothèse de la transméthylènisation et (2) l'hypothèse de la dopamine. (Jack Barchas, M.D., et al., "L'hypothèse amino-biogénique de la schizophrénie", paru dans Psychopharmacology : From Theory to Practice, La psychopharmacologie : de la théorie à la pratique, Oxford University Press, 1977, p. 100.) L'hypothèse de la transméthylènisation se base sur l'idée que la "schizophrénie" pourrait être causée par la "formation aberrante d'amines méthylènes", semblables dans leurs effets à la mescaline, drogue du plaisir hallucinogène, au sein du métabolisme des soi-disant schizophrènes. Après avoir examiné plusieurs tentatives pour tenter de vérifier cette théorie, ils concluent: "Plus de deux décades après la présentation de l'hypothèse de la transméthylènisation, aucune conclusion ne peut être tirée au sujet de sa pertinence ou de son rôle dans la schizophrénie" (p. 107).
Le professeur de Psychiatrie Jerrold S. Maxmen M.D. de l'Université de Columbia, décrit succinctement la seconde principale théorie biologique de la "schizophrénie", celle de la dopamine, dans son livre The New Psychiatry (La Nouvelle Psychiatrie), publié en 1985 : "(...) beaucoup de psychiatres croient que la schizophrénie provient d'une activité excessive du système récepteur-dopamine... les symptômes de la schizophrénie résultent des récepteurs partiellement saturés par la dopamine" (Mentor, pp. 142 & 154). Mais dans l'article cité plus haut écrit par trois professeurs de Psychiatrie de l'Université de Stanford, on peut lire que "la confirmation directe que la dopamine est impliquée dans la schizophrénie continue d'échapper aux chercheurs" (p. 112). En 1987, dans son livre Molecules of the Mind, le Professeur Jon Franklin écrit (en résumé) : "L'hypothèse de la dopamine était fausse" (p. 114).
Dans ce même livre, le Professeur Franklin décrit de façon efficace les efforts menés pour trouver d'autres causes biologiques à la soi-disant schizophrénie : "Comme toujours, la schizophrénie était la maladie de l'index. Pendant les années 40 et 50, des centaines de scientifiques étaient occupés à tester des échantillons des réactions du corps et des fluides chez les schizophrènes. Ils ont testé la conductivité de la peau, les cellules cultivées de la peau, analysé le sang, la salive, la transpiration et se sont penchés pensivement sur les éprouvettes d'urine schizophrène. Le grand résultat de toute cette activité fut la publication d'une série continue d'avis annonçant que telle ou telle différence avait été trouvée. Un des premiers chercheurs, par exemple, avait proclamé avoir isolé une substance dans l'urine des schizophrènes qui faisait que les araignées se mettaient à tisser des toiles tordues. Un autre groupe pensait que le sang des schizophrènes contenait un métabolite défectueux de l'adrénaline qui était la cause des hallucinations. Un autre encore proposa l'idée que la maladie était causée par un manque de vitamines. De tels développements ont fait les grands titres des journaux qui ont suggéré, ou ont franchement prédit, que l'énigme de la schizophrénie était finalement résolue. Malheureusement, aucune des découvertes n'a tenu sous la lumière d'examens minutieux." (p. 172).
D'autres efforts pour prouver la base biologique de la "schizophrénie" ont été menés avec l'utilisation de scanners de cerveaux de jumeaux identiques dont un seul était considéré comme schizophrène. Ils démontrent en effet que le soi-disant schizophrène a des lésions du cerveau qui ne sont pas présentes chez son jumeau identique. Le défaut de ces études est que le "schizophrène" en question a invariablement consommé des médicaments néfastes, appelées neuroleptiques, un soi-disant traitement pour sa soi-disant schizophrénie. Ce sont ces neuroleptiques néfastes, et non la soi-disant schizophrénie, qui sont la cause des dommages au cerveau. N'importe quel personne soignée avec ces drogues révélera de tels dommages. Endommager les cerveaux de personnes assez excentriques, odieuses, imaginatives, ou mentalement dysfonctionnelles pour être classées schizophrènes au moyen de drogues que l'on croyait (à tort) dotées de propriétés antischizophréniques est l'une des plus tristes et des plus indéfendables conséquences de la croyance répandue aujourd'hui dans le mythe de la schizophrénie.
Dans The New Harvard Guide to Psychiatry (Le nouveau guide Harvard de la Psychiatrie), publié en 1988, Seymour S. Kety, M.D., professeur émérite de Neuropsychiatrie et Steven Matthysse, Ph.D. professeur associé de Biopsychologie, tous deux membres de la Faculté de Médecine de Harvard, prédisent qu'"une lecture impartiale de la littérature récente ne fournit pas l'éclaircissement espéré sur les hypothèses de la catécholamine, ni l'émergence d'évidences d'autres différences biologiques qui pourraient caractériser les cerveaux des malades mentaux" (Harvard University Press, p. 148).
La croyance aux causes biologiques de la soi-disant maladie mentale, y compris la schizophrénie, n'est pas l'expression d'une attitude scientifique mais plutôt celle d'un désir d'éviter de reconnaître les causes expérimentales et environnementales d'un comportement asocial ou d'une détresse existentielle. L'échec répété des efforts pour trouver des causes biologiques à la soi-disant schizophrénie suggère que la "schizophrénie" appartient seulement à la catégorie des pensées ou comportements socialement/culturellement inacceptables plutôt qu'à celle de la biologie ou de la "maladie" où beaucoup de gens la situent..

L'AUTEUR, Lawrence Stevens est un avocat qui tout en exerçant son métier a pris la défense de "malades" psychiatriques. Ses brochures n'ont pas de copyright.. Vous êtes libre d'en faire des copies.

MISE A JOUR (1998) : "L'étiologie de la schizophrénie est inconnue... On a souvent prétendu que la schizophrénie avait une base bioneurologique. La théorie la plus remarquable est l'hypothèse de la dopamine énonçant que la schizophrénie est due à un surplus d'activité dans les parcours dopaminergiques du cerveau... Les études les plus récentes se sont concentrées sur les caractères structurels et utilitaires anormaux au moyen de la radiologie ou d'autres méthodes d'examen du cerveau des schizophrènes et des populations du contrôle. Aucune découverte ou théorie ne permettent jusqu'à présent d'expliquer l'étiologie et la pathogénie de cette maladie complexe." Michael J. Murphy, M.D., M.P.H., Associé Clinique en Psychiatrie, Faculté de Médecine de Harvard ; Ronald L. Cowan, M.D., Ph.D., Associé Clinique en Psychiatrie, Faculté de Médecine de Harvard et Lloyd I.. Sederer, M.D., Professeur Associé de Psychiatrie Clinique, Faculté de Médecine de Harvard, dans leur manuel Modèles psychiatriques, (Blueprints in Psychiatry), Science Blackwell, Inc., Malden, Massachusetts, 1998), p. 1.
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