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 La Médecine mécanique ancestrale ! Reçu d'un inconnu... 1/2

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MessageSujet: La Médecine mécanique ancestrale ! Reçu d'un inconnu... 1/2   La Médecine mécanique ancestrale ! Reçu d'un inconnu...  1/2 Icon_minitimeJeu 25 Oct - 14:20

LA MEDECINE MECANIQUE ANCESTRALE
Dr Albert Pécunia



La Médecine Mécanique est la médecine du « dépannage » articulaire et péri-articulaire tant au niveau vertébral que périphérique.
La panne biomécanique est un grippage, c'est à dire, une adhérence accidentelle de surfaces articulaires qui doivent normalement glisser l'une sur l'autre et qui, momentanément, ne le peuvent plus.

Le grippage articulaire entraîne :
- La disparition du liquide synovial au point de grippage.
- Un pincement avec limitation des amplitudes articulaires.
- Un gauchissement, c'est à dire une désaxation des surfaces articulaires qui produit une variation angulaire des axes osseux entre eux.
- Avec pour conséquence des spasmes musculaires qui vont eux-mêmes perturber le fonctionnement des chaînes fonctionnelles musculaires et articulaires alentour.
- Le grippage provoque aussi d'autres réactions à distance dans le métamère touché, tant au niveau du dermatome que de l'angiotome et du viscérome.


Le grippage peut-être également ligamentaire, entraînant une perturbation de la viscoélasticité des ligaments, perturbation entretenant alors un éventuel grippage articulaire.
Le grippage peut-être enfin, musculo-tendineux provoquant une perturbation du déplacement du corps musculaire dans son enveloppe aponévrotique ou du tendon dans sa gaine, ce qui provoque un déséquilibre agonistes-antagonistes.

La Médecine Mécanique est une technique de dégrippage et de réharmonisation pratiquée exclusivement par des médecins. Elle nécessite d'avoir des connaissances anatomiques et neurologiques précises quand à la position et au rôle de chaque élément susceptibles de se déplacer au cours d'un mouvement afin d'abords d'établir un diagnostic puis de juger au mieux si le patient peut-être considéré à nouveau comme normal sur le plan fonctionnel après traitement. L'inspection et la palpation vont traquer la perte de symétrie et le spasme, conséquences du grippage, après s'être assurées de l'intégrité des différents éléments concernés.

Le traitement de Médecine Mécanique va alors permettre la reprise, la plupart du temps intégrale, du jeu articulaire et péri articulaire jusque là altéré. Ce traitement est basé sur une traction dans un axe physiologique et , au besoin, un remodelage pour redonner la symétrie par rapport au coté sain.
Le traitement du rachis consiste donc en une traction instantanée axiale en position pendulaire sur table, traction qui va rompre l'adhérence des surfaces articulaires grippées et rétablir la lubrification et le jeu articulaire normal. Il n'y a ainsi aucun risque de provoquer des lésions au niveau des différentes formations de l'axe neuro-vertébral et l'on peut traiter aussi bien un tout jeune enfant qu'un sujet âgé.
Pour les articulations périphériques, la traction dépend ici de l'orientation pathologique de l'article à traiter. Ainsi une déviation externe sera traitée par une traction à orientation interne; une rotation externe sera traitée en traction et rotation interne; une malposition antérieure sera traitée en traction associée à un mouvement vers l'arrière. il faut enfin, si nécessaire, repositionner les tendons et les ligaments dans leur axe habituel qu'ils ont perdu lors du dégrippage articulaire.

La Médecine Mécanique est une véritable spécialité médicale de part les connaissances qu'elle exige, la conduite de l'examen clinique, la nécessité de savoir interpréter une radiographie qui s'impose presque toujours, et la nécessité de connaître et d'éliminer les diagnostics différentiels non mécanique.

LE GRIPPAGE EN MECANIQUE

GRIPPAGE : " Terme mécanique qui définit l'effet dû au frottement de deux surfaces en contact qui, faute d'un graissage suffisant, adhèrent fortement ensemble ". (LAROUSSE)
"Ralentissement ou arrêt du mouvement des pièces ou organes mécaniques, provoqué par le frottement et la dilatation des surfaces métalliques mal lubrifiées". (LE ROBERT)

De ces deux définitions, on retient :
- La notion d'anomalie dans le mouvement de deux pièces conçues pour se mouvoir l'une par rapport à l'autre et dont les surfaces sont en contact.
- La notion de frottement excessif entre ces deux surfaces, conséquence d'une quantité insuffisante de lubrifiant.

Ce déficit en lubrifiant peut avoir deux causes:
- soit, il est dû à une fuite et sa quantité est diminuée,
- soit, il n'est pas dû à une fuite et sa quantité ne varie pas ; dans ce cas, le manque de lubrifiant ne peut s'expliquer que par la rupture et l'expulsion du film au niveau de la totalité ou d'une partie des deux surfaces en rapport.

Pour cela, le mouvement mécanique normal doit être perturbé par une force extérieure produisant une hyperpression localisée, responsable de l'expulsion du film de lubrifiant. L'espace habituellement occupé par le lubrifiant est plus restreint, les surfaces sont rapprochées et un frottement s'installe,pouvant conduire à l'arrêt du mouvement : il y a grippage des deux pièces mécaniques entre elles, et leurs rapports sont modifiés.
Que le parallélisme des surfaces des deux pièces en regard soit modifié ou non, on constate un retentissement sur la position dans l'espace des parties extrêmes des pièces grippées. le grippage entraîne un gauchissement, c'est à dire une variation des axes ou des distances dans le système mécanique, par l'intermédiaire des leviers en relation avec la partie grippée.
Si la force extérieure au système mécanique (F1) a été suffisamment forte pour créer un grippage, celui-ci va persister indéfiniment. Ce n'est que si une force F2, opposée à F1, aussi bien dans son intensité que dans sa direction, est appliquée au système mécanique que le grippage peut être réduit: le fluide lubrifiant circule à nouveau normalement et le rapport initial entre les surfaces des deux pièces est rétabli.
Le grippage est donc un phénomène non spontanément réversible, mais réductible.

LE GRIPPAGE ARTICULAIRE

PRÉAMBULE

Une diarthrose est susceptible d'être soumise au phénomène de grippage, c'est à dire à un dérangement des surfaces en contact qui perturbe durablement le jeu mécanique articulaire normal. Même s'ils sont à présent bien définis, les principes de la lubrification articulaire en situation normale ne sont pas totalement élucidés et ne sont formulés par les différents auteurs que comme des hypothèses. Il en va de même au sujet du concept de grippage articulaire qui est une anomalie de la lubrification articulaire dont les mécanismes physiologiques sont encore hypothétiques. En revanche, cette lésion mécanique unique, puisqu'elle peut toucher toutes les diarthroses, s'exprime cliniquement de façon très constante. Radiographiée, une articulation grippée revêt un aspect particulier et les mêmes signes sont toujours retrouvés. Si l'explication " microscopique " du grippage est mal cernée, son existence ne peut être mise en doute, puisqu'un geste manuel de dégrippage articulaire aboutit instantanément, tout comme le dégrippage de deux pièces mécaniques, a un rétablissement du jeu normal des mouvements : la fonction est retrouvée, les signes cliniques disparaissent, ainsi que dans certains cas les signes radiographiques.

CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT ARTICULAIRE NORMAL

Une diarthrose comporte deux pièces congruentes et mobiles l'une par rapport à l'autre selon un schéma spatial et une amplitude bien définis et constants. Tout comme l'huile lubrifie les points de contact des parties articulées d'un système mécanique, le liquide synovial assure la lubrification de ces deux surfaces articulaires entre elles, sous la forme d'un film qui facilite le glissement en diminuant le coefficient de frottement. Le liquide synovial assure également la répartition des pressions à l'intérieur de l'articulation.
En fonction de la charge, les mécanismes de lubrification articulaire varient:
- Lubrification limite hors charge, avec complexe glycoprotéique adsorbé sur les surfaces en regard, elles-mêmes séparées par un film liquidien.
- Weeping Lubrication ou Boosted Lubrication en charge, avec, quelle que soit l'une ou l'autre de ces deux hypothèses, diminution de la quantité de liquide présent entre les surfaces affrontées.
On conçoit très facilement que le passage du jeu hors charge au jeu en charge, c'est à dire du jeu sous pression intra-articulaire faible à un jeu sous pression intra-articulaire élevée, s'effectue dans des conditions où ce pivot central du mouvement que représente l'articulation est dynamiquement préparé et accompagné dans cette variation de charge, aussi rapide sait-elle, par des haubans musculo-ligamentaires qui adaptent leur tension en permanence.
Par ailleurs, la tonicité réflexe musculaire et capsulo-ligamentaire assure une limite supérieure à l'amplitude du jeu des surfaces cartilagineuses en regard. Autrement dit, dans des conditions de fonctionnement normal, la pression intra-articulaire entre les deux faces cartilagineuses en regard d'une articulation donnée ne sera jamais supérieure à une certaine limite imposée par la force musculaire.
L'articulation est donc en permanence protégée de contraintes trop importantes susceptibles de nuire à son intégrité (hyperpression, pincement exagéré, bâillement, cisaillement ...) Ainsi, en augmentant progressivement le poids de la barre qu'il soulève, l'haltérophile arrive à un moment où l'effort devient pénible, puis vain, une fois dépassée une certaine charge : la barre reste à sa place ! Les articulations sollicitées par l'effort fourni ont été portées au bout de leurs limites sans que ces dernières n'aient été dépassées. A un niveau purement physique, et indépendamment des phénomènes distincts de lubrification en charge ou hors charge, il est évident que le film de liquide synovial présent entre les deux faces articulaires est expulsé au fur et à mesure qu'une charge est appliquée sur une articulation.
Des études britanniques pratiquées sur l'articulation du genou lors de la marche ont montré que l'expulsion du film séparateur n'est jamais totale, même lorsque la charge atteint quatre fois le poids du corps ; l'épaisseur du film augmente à nouveau dès que l'articulation se retrouve en décharge.

LE GRIPPAGE ARTICULAIRE : DÉFINITION

En mécanique, le phénomène de grippage de deux pièces entre elles ne peut survenir qu'à la suite d'une perturbation extérieure appliquée sur le système en mouvement.
En biomécanique, la cause du grippage articulaire est toujours traumatique : c'est après un choc violent, un faux mouvement, la mise en porte à faux de deux pièces osseuses qu'il apparaît. Au moment où s'exerce cette perturbation extérieure, l'équilibre statique et fonctionnel musculo-ligamentaires qui accompagne et protège le jeu articulaire est en quelque sorte pris au dépourvu ; durant une fraction de seconde, l'articulation est vulnérable, exposée à une perte de congruence de ses surfaces, associée à une augmentation brutale et rapide des contraintes de pression supportable. dès lors, les conditions sont réunies pour que le liquide synovial soit complètement expulsé et chassé de l'interface articulaire: on aboutit alors à l'adhérence des surfaces articulaires entre elles, c'est à dire au grippage.
Compte tenu de l'élasticité des surfaces cartilagineuses, c'est un véritable phénomène de ventouse qui intervient avec hyperpression au niveau des zones adhérentes car le liquide synovial n'est plus là pour répartir les pressions.
Au niveau microscopique, cette hypothèse est confortée par l'aspect criblé des surfaces cartilagineuses, les dépressions se comportant comme autant de micro ventouses. Il faut insister sur le fait que " l'effet de surprise " est important dans la genèse du grippage articulaire. Si le traumatisme est consciemment attendu et que l'individu est sur ses gardes, son tonus musculaire s'oppose à un retentissement articulaire néfaste. Ainsi, le rugbyman et le catcheur sont en règle générale moins exposés au grippage articulaire que le conducteur d'une voiture arrêtée et violemment percutée à l'arrière.
En dehors d'un traumatisme, le grippage articulaire peut être également observé au décours d'une anesthésie générale : le relâchement musculaire total, associé à des manúuvres d'intubation, de transport ... pas toujours très douces, offre des conditions idéales pour que se produise insidieusement un grippage articulaire dont l'anamnèse sera peut être plus tard difficile.
En résumé, le grippage articulaire se définit comme l'état d'adhérence accidentelle des deux surfaces articulaires d'une diarthrose.
Au niveau de la zone d'adhérence, se produit la rupture de continuité et l'expulsion complète du liquide synovial à la faveur d'une augmentation supraphysiologique des contraintes de pression intra-articulaire, en relation avec un traumatisme. Le plus souvent en raison de l'inaptitude des tensions musculo-ligamentaires à l'instant précis où survient le traumatisme, ce dernier associe à l'augmentation des contraintes de pression une perte modérée de la congruence articulaire qui demeure fixée par le grippage. Tout se passe comme si les surfaces articulaires, avec leur surface polie et élastique, exerçaient réciproquement un effet de ventouse créant une zone d'adhérence où règne une hyperpression permanente.
Il faut se garder D'ASSIMILER LE GRIPPAGE A UN BLOCAGE. Tout en étant grippée, une articulation conserve une partie de sa mobilité mais au prix de l'augmentation du coefficient de friction au niveau de la zone d'adhérence, puisque le liquide synovial n'est plus uniformément réparti pour assurer une lubrification normale.

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