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 Réflexion sur l'Etranger, l'univers psychiatrique en délire.

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MessageSujet: Réflexion sur l'Etranger, l'univers psychiatrique en délire.   Réflexion sur l'Etranger, l'univers psychiatrique en délire. Icon_minitimeJeu 20 Sep - 9:58

Réflexion sur l’étranger, celui qui a son titre de séjour en règle sur le territoire de la psychiatrie.


Crois et tu comprendras !
La foi précède l’intelligence !
[« Saint »-Augustin]




La psychiatrie actuelle ne reconnaît pas l’inconscient.

Ce que Freud développa comme une clef du psychisme :

« le non su », fut traduit de la langue allemande comme « l’inconscient ».
Le non-su n’est pas nécessairement développé ou à développer dans l’espace conscient de chacun.

Chaque esprit humain étant indivis, nous ne sommes pas égaux de potentialité comme de nécessité d’évolution sur les mêmes plans, les mêmes paramètres.

C’est comme l’intelligence, elle n’est pas liée à l’érudition et, vice et versa ; c’est une question de liaison avec la volonté.

La potentialité et la vocation qui font se déterminer l’être selon ses capacités et ses vœux propres à chacun.

Par contre, l’esprit humain se gage de sortir de l’animalité qui elle, fonctionne en codification de groupe, (voir l’ADN et la particularité du libre arbitre liés au genre humain ; ce qui en fait un genre unique dans la Création connue).

Il est clair que l’on ne parle jamais de folie pour le genre animal, sauf lorsque domestiqué par l’homme, il se prend d’intelligence et délire avec et comme lui !…

A ces égards, il est clair que « Saint » Augustin, Docteur en Théologie et, nous pourrions dire à l’heure actuelle en sciences humaines, a au travers de cette maxime, ci-dessus, voulu explorer et développer la partie secrète et non connue de l’être humain.

Cette immatérialité que tout le monde s’accorde à appeler psyché, mais que faute de percer ses secrets, on l’occulte ou on le dénie.

Comme en des temps plus anciens qu’Augustin, Erasme, Platon, Socrate et d’autres encore, avaient la connaissance des nombreuses formes des délires humains.

On s’accorde à reconnaître que quelque soit l’origine des délires, (autant que l’on puisse mettre ce terme sur cet état), car c’est aussi une question de linguistique, (comme Lacan l’a développé), en mettant en exergue les deux leitmotiv principaux récurrents qui se détachent et reviennent sans cesse dans les blocages lorsqu’ils sont exprimés, c’est :

« Dieu » et, « je n’existe pas ».

En faits, la psychiatrie actuelle ne veut pas reconnaître ou occulte la psychanalyse mais surtout s’est coupée de la philosophie et de la théologie, ne voulant plus reconnaître l’expérience des anciens évoquée ci-dessus dont leurs biographies sont riches d’éléments analysés à la source, sur le terrain de la vie.

Augustin composait et exprimait des sermons qui étaient le résultat d’analyses d’accompagnement de patients dans l’expression de leurs délires.

Il entendait et surtout savait écouter !

Les cadres des différents types de folie, dont la schizophrénie sont bien connus depuis que l’homme a laissé des traces intellectuelles de sa présence sur terre.

N’oublions pas non plus qu’Augustin, en son époque n’était pas frappé d’obscurantisme et, en particulier l’église était chrétienne et non catholique.

Que l’église en sa théologie n’était pas encore entachée du dogmatisme lié aux religions actuelles, et jusqu’à l’an 800, la spiritualité reconnaissait la valeur de l’esprit et de sa capacité d’incarnation et de réincarnation nécessaires à l’évolution de l’être humain, en utilisant bien entendu, des véhicules capables de s’adapter à la forte densité de la matière. (Voir le paragraphe sur les églises).

D’où l’esprit s’élève de sa légèreté et, le corps est tributaire de la pesanteur totalement inégale.

L’esprit plus en légèreté que la matière, l’esprit étant pour nombre comme une légende ; c’est un sens , une sorte d’énigme, que les scientifiques comme nombre de théologiens ont mal à comprendre.
Un décodage subtil inaccessible aux paresseux d’esprit…

Ne serait-ce que dans la bible, les juifs interprétèrent et encore de nos jours, en la création d’Eve, sa « qualité d’esprit plus léger » que celui d’Adam comme une porte du vice, d’aptitude à la légèreté !…
Alors que c’est le contraire qui est confirmé, la femme étant en degré d’aptitude de l’esprit, supérieure à l’homme !…
Le gage en est l’intuition qui prône davantage dans le genre féminin.


D’où la valeur subtile de l’intuition au regard de la pesanteur de l’intelligence, qui est très souvent le résultat de l’intellectualisation excessive voulue par le genre humain (appelée hypertrophie), tel est le décalage entre l’intelligence intellectualisée et l’intelligence émotionnelle.(entre le cerveau postérieur et l’antérieur).
Ce dernier étant le cervelet où siège toute la partie subtile de l’être…

C’est pourquoi, de revenir à la simplicité intuitive d’Augustin ;
qu’il pouvait traiter les éprouvés, grâce à la philosophie et à la théologie, en accompagnant les non-su exprimés que l’on peut qualifier comme délires, ce, sans les dénier.

Il est à noter que seule la folie, et surtout son expression, permet d’explorer les non-su, ceux qui précèdent l’intelligence, elle nous les révèlent.
Tellement la part d’intuition est révélatrice, hors le champs intellectuel, hors les normes du positif ou du négatif, (résultat ou échec) expression toujours en référence dans la société humaine.

Ce qui est surprenant, c’est que l’étude de ces personnes atteintes de schizophrénie ou autres troubles, permet de situer les interlocuteurs ; qu’ils soient croyants ou non croyants, cela n’importe pas, dans l’évocation des deux leitmotiv quasi unanimes :

Dieu et leur propre existence reviennent de manière récurrente dans les délires.

Ils possèdent en eux, sans pouvoir l’exprimer ce décalage entre l’intuition et les valeurs requises dans la traditionnelle intelligence humaine.

Mautpassant comme d’autres écrivains et poètes, a été touché et nombre ont relaté dans des textes, des délires souvent autobiographiques et en particulier l’expression de la non-existence ressentie chez certains êtres en mal ou en difficulté psychique.

Subconscient, inconscient ou non-su, quand le délire émanant de la personne dérangée, exprime ses difficultés ou sa non existence puisqu’il n’arrive pas à harmoniser le psyché et le soma comme une entité globale et gérable.

Peu importe les mots de définition que l’on veut y mettre puisque cette situation ne peut se gérer par la force de l’intellect ou par la violence de l’incarcération et de tous ses artifices qui se sont développés depuis l’ère chrétienne, passant en ces temps à la camisole de force chimique, principal soin agréé par la psychiatrie actuelle.

Le dit fou, atteint de délires refoulés, parfois le contraire, non retenus, de fait non canalisés ; peu importe les causes et l’origine de l’expression choisie par lui, quand il dit :

je n’existe pas, je n’existe plus, ou je n’ai jamais existé !…
C’est son état de conscience à lui, qui lui est unique !…


N’aurait-il pas en lui une conscience intuitive plus sensible que d’autres, voire plus exacerbée que la moyenne, plus volubile, plus extravertie et parfois sans limite ? !...

Il tient lieu de pressentir en lui, cette force qui peut être neutre comme active et, de se rendre compte du décalage entre la place de l’intuition ressentie et la matérialisation qui lui semble impossible dans le contexte d’évolution matérialiste de la société.

L’esprit n’ayant pas de temps attribué, n’étant pas dans le temps réel comptabilisé, et surtout n’ayant pas su en certains cas, installé son intelligence au service de celui-ci pour pouvoir se véhiculer et s’intégrer dans l’existence et surtout s’adapter aux contingences de la vie sociale.
(Relativité du temps et de l’espace),
une loi physique récemment établie par Einstein, qui comme toutes les lois dîtes physiques sont totalement adaptables et assimilables au domaine psychique.

Ce n’est pas un hasard !…

On peut aussi ressentir chez eux, l’identification aux dominants, aux leaders du monde humain comme du monde animal, par exemple le loup, mais, ils admirent de préférence le chef de meute et comme pour le monde humain, ils ne considèrent pas les dominés auxquels ils ne veulent pas appartenir ; c’est aussi une des raisons, un des prétexte pour démissionner du monde des communs et de céder aux caprices de la peur et de l’incertitude de soi…


Nous avons des forces en nous inexplicables, dès l’enfance.
A l’adolescence, une force particulière prend son développement, la force sexuelle, qui structure et participe à l’accomplissement du moi.

Au fil des âges, l’ancrage de la libido y participe et est propre à chacun.
Plus tard, en notre vie d’adulte nous pouvons de par l’expérience vécue le constater…

C’est dire que de « louper des étapes » est très souvent dommageable et implique des conséquences dans l’adaptation sociale.

Il y a cette peur d’être un simple esprit et de ne pas pouvoir être reconnu.
Cette angoisse vient de la prise de conscience de ces êtres très intelligents et émotifs, qu’ils ne sont pas reconnus socialement et en conséquence marginalisés.

Cette conscience intuitive et souvent hypersensible, leur révélerait qu’ils appartiendraient à d’autres centres de conscience et de type d’existence.
Ils supportent très mal de ne pas être reconnus, eux qui se reconnaissent en tant qu’esprit comme particularité essentielle, mais dont ils refusent quelque part, son complément indispensable, le véhicule pesant, qu’est le corps terrestre.


Mon propos n’est pas qu’un point de vue philosophique, voire théologique, c’est le reflet de leurs sensations exprimées ou non.
Ils se sentent de nature Divine voire issus du Divin en Personne… Ils ont été choisis, ils sont un des messagers.
C’est comme ça. !
Ils ne peuvent pas l’expliquer puisqu’ils ne maîtrisent pas bien leur propre situation qui n’appartient pas non plus à un concept réel ou établi.

Ils veulent communiquer directement avec Dieu car sciemment ou inconsciemment, ils se sentent trahis de la parole déformée des intervenants religieux, (c’est certainement un ressenti intuitif), du mauvais enseignement et de l’interprétation de la Parole, de ce qu’ils en ont faite, et du flou qui en a résulté et laissé comme héritage et, qui s’empare des esprits faibles ou paresseux.

Leur esprit n’est pas faible de fait, il s’est affaibli de ces facteurs multiples qui régissent notre société (la domination, le pouvoir, l’argent, la bêtise, la drogue, l’alcool, la paresse etc.).

Ces facteurs sont devenus des épreuves qu’ils ne peuvent guère surmonter. Plus que les dits biens portants qu’ils qualifieraient aisément de moutons de panurge, ils ressentiraient eux, de par leur hypersensibilité, plus que la moyenne, le décalage :

entre la parole et les actes, entre la pensée et l’action.

Ce corps terrestre qui ne les sécurise pas et dont ils veulent assez souvent se séparer pour un nouveau passage de l’esprit vers d’autres latitudes où ils seront enfin compris.

Cela passe fréquemment par la négligence de leur corps, de leur intelligence pragmatique, pouvant aller jusqu’au choix de l’anéantissement de leur véhicule par différents modes opératoires que sont l’anorexie, la violence, l’isolement et le suicide.

D’ailleurs à cet égard, ils craignent et aussi, défient Dieu !...

Le craignent-ils lorsqu’ils sentent une perte de leur moi, une distance et un manque de repères qui commencent à les inquiéter, parfois à les effrayer !
Le défient-ils lorsqu’ils se sentent réintégrer, « psychosomatiquement » ! Alors que, par différentes raisons ou solutions, ils semblent vouloir sortir des périodes chaotiques.

Le problème existentiel puisque problématique il y a.
Il est sublimé et s’interroge de la présence de Dieu duquel ils attendent les réponses que les êtres humains ne peuvent pas leur produire.

Ainsi, s’interrogeant continuellement à l’aide de maintes scénarios, montés en délires, de l’utilité d’être ou de ne pas être ; pour quelle résonance spirituelle !

C’est leur seule réalité active qui nous apparaît de leur état de conscience, s’étant exclus souvent d’eux-mêmes, du système social, par le choix d’une vie en marge, qui pourtant les reconnaît socialement au travers de l’univers psychiatrique qui devient malgré eux « leur garde-fou ».
Faute de mieux, étant inclus dans un système liberticide !

Ils savent dire aussi que leur mode de pensée n’est pas plus virtuel que le notre !
Est-ce un moyen de se justifier ou est-ce réalité ?

Ces propos ne sont pas illusion et pourtant feront ;

Voulons nous changer notre approche de l’étranger ?
Sans dogmatisme !
Car le monde de l’art et, la littérature en particulier, au fil des siècles précédents nous a familiarisé aux caractères authentiques des Auteurs-Créateurs qui nous ont laissé de grandes œuvres poétiques comme littéraires ainsi que picturales.

Ces dits maîtres de l’art qui pour X raisons en origine, ont parfois séjourné en psychiatrie ou ont été suivis.
Et, surtout, ne l’oublions pas, souvent en raison d’abus de consommation de substances diversement dangereuses ; ne laissant pas des dégâts, qu’artificiels !…

Autant ils étaient inspirés, pour certains d’entre eux, se fourvoyant en de dits délires et, la psychiatrie n’en a pas évoluée par cela, au contraire, elle s’est faite et construite d’illusions nouvelles ;
mais ce n’est pas si grave puisque les extrêmes se rejoignent…

A cet égard, nul ne peut nier, en ses souvenirs d’enfance, ne pas avoir en chaque village de France, au cours de vacances ou même d’habitat, connu ce que l’on appelait :

« l’idiot du village » ;

cette personne à part entière faisait partie intégrante de la communauté villageoise.
N’y aurait-il plus d’idiot ?
où peut-être sont-ils enfermés maintenant !
Comme on enferme les vieux,
les accidentés de la vie comme de la route de la vie,
les déficients intellectuels et mentaux,
les drogués, les alcooliques, les prostituées ;
et nous en passons de tous les exemples bien actuels comme les chômeurs, les personnes atteintes du cancer… etc.…

Des fois que ça s’attrape !…

Ainsi, le monde de la psychiatrie, se refuserait de remonter aux sources des connaissances ancestrales pour ne plaire qu’a ce nouveau monde de l’obscurantisme, celui du virtuel, du conventionnel protocolaire établi par les nouveaux grands inquisiteurs, pardon, laboratoires qui dictent leur dogme et établissent le nouvel ordre de la très virtuelle religion naissante, celle d’une forme d’expression nouvelle de la paresse de l’esprit…

Ainsi en est le message actuel, qui tient lieu de vérité …


ELPP. [2004]
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