[center]
Lorsqu’au petit matin, trépasse ma chandelle
Avant de me laisser aux mains du temps qui fuit,
Je mesure à regret le poids de cette nuit
Quand l’aurore sourit et la cloche martèle.
Mon cœur est aux aguets, suivant l’ombre mortelle,
Fuyant vers la lueur du jour qui me séduit,
Son infime clarté tremble dans mon réduit
Pour enfin rayonner ô ma douce rebelle.
Et mon esprit s’émeut, craignant ses tremblements,
Puis il s’égare au sein de ses atermoiements,
Quand sonne l’angélus, se meurt la frêle flamme.
C’est l’instant de songer à lutter en ce jour
Et je voudrais toujours pouvoir veiller son âme,
Mais son suif a fondu, pleurant mon grand amour.
Capricorne, le 14/06/2014[/center]