La politique est à mon sens tout sauf logique:
elle est la vision d'un futur pour l'homme de demain par des hommes d'hier...
Le problème se trouve là: les hommes d'hier se croient éternels et se pensent donc ceux de demain; quand la préoccupation des plus jeunes est de pouvoir travailler dans des conditions acceptables (environnementale, sociale, salariale, familiale), celle des "moins jeunes" est de s'enrichir à ne plus rien faire.
On en est arrivé à une situation ubuesque: les salaires étant tirés vers le bas, ils deviennent automatiquement insuffisants à payer des retraites calculées sur des salaires qui furent bien meilleurs (au ratio du coût de la vie).
Le travailleur qui cotise gagne aujourd'hui moins qu'une bonne partie des retraités qui furent les travailleurs d'hier.
L'équation est donc simple: pour avoir une capacité à cotiser, il faut une base salariale plus élevée, et non pas toujours plus de taxes. La solution de facilité est toujours de faire culpabiliser celui qui possède peu en rapport à celui qui ne possède rien; il serait temps que ceux qui possèdent énormément se sentent concernés par tout cela.
Vois l'homme, comme il s'imagine être beau:
celui-ci possède tout mais n'a besoin de rien
quand celui-là ne possède rien, mais aurait tant besoin de tout...
celui-ci qui possédait tout est mort et n'a plus rien,
celui-là qui n'a jamais eu est mort sans gagner rien.