Le temps
Dans la souffrance, le temps paraît éternel
Et dans la joie, éphémère tel un feu de paille
Les secondes s’égrainent, étrange rituel
Dévoilant nos faiblesses et nos failles
À quoi sert de courir après le temps ?
Le sablier à son rythme s’écoulera…
Pourquoi vouloir mesurer le vent ?
À coup sûr, il nous échappera…
Le silence le met en valeur
On peut méditer sur ce qu’il représente
Comprenons que seules nos humeurs
Font que nos lendemains chantent
Il est parfois nécessaire de s’arrêter
Et de faire le bilan
De ces heures parfois écornées
Par nos manques de temps
Apprenons à accepter notre impuissance
Face à la grande roue du temps
Et saisissons la chance
De vivre pleinement
Florence Saillen, 02.01.06