TOI(HOMMAGE A F.L)
Les parois du silence et de la torpeur tombent lors du croisement de nos deux regards
Le pas lent
Sûr de toi
Tu t’avances
Calme et serein
Et me reconnaissant
Tes yeux s’illuminent d’une douce lumière
Qui me libère
Qui es-tu donc pour m’envahir ainsi ?
Quelle est cette puissance qui se dégage
Et me rend tout à la fois
Ma dignité
Et ce sentiment d’être Femme ?
Tu me souris
Et te souriant à mon tour
Je plonge au fond de toi afin de m’imprégner de ton être
De ton parfum
De ta sensibilité
Et du chant unique de ton âme
Enchanteresse que celle-ci
Elle terrasse mes peurs et mes doutes
Elle est le miel autour duquel mes pensées tournent
S’enivrant de son précieux et délicieux nectar
Je te presse de questions muettes
Et d’élans de tendresse encore réprimés
Ta seule existence me met en fête
Il est si simple d’aimer !
Les mots ne peuvent exprimer la saveur
Que ta présence donne à ma vie
Mon cœur s’unit à ton cœur
Tu le sens
Tu le sais
Et tu le vis
Je t’aime sans savoir pourquoi
Mais cet amour se fait l’épanouissement de mon être
Il dilate mes veines
Et oxygène mon sang
D’une force nouvelle
Il comble ainsi le cratère des non-dits
Que nous inflige si souvent
Dame La Vie
Ces mots…
Je te les dédicace tendrement
Avec les tumultes de ma passion
Mon cri se fait tout à la fois
Grondement de l’orage
Pluie fine un jour d’été
Caresse d’une brise légère
Aucun épilogue à ce poème
Si ce n’est ce chant repris à l’infini
Et dont l’écho même
S’en fait le porte-parole pour la vie
Florence Saillen, 3.09.2011