Je crois que cette info est dorénavant arrivée aux oreilles de tous, et l'on y voit là encore, une taxe nouvelle qui touchera les moins nantis; croyez-vous seulement que ces messieurs calculeront un jour les frais qu'ils engendrent à chacun de leurs déplacements? à chacun de leurs repas? à chacune des habitations qu'ils occupent gracieusement? à chacun des avantages en matière de factures d'électricité ou d'eau? à la mise à disposition d'une voiture dont ils n'ont jamais besoin de remplir eux-mêmes le réservoir?... dois-je continuer?
Lorsque l'on arrêtera de grapiller trois sous là où il n'y en a plus (c'est à dire le portefeuille du commun des mortels) et que l'on s'attaquera aux réelles économies, peut-être pourrons-nous entrevoir l'espoir d'une étincelle (le feu est encore loin, mais commençons par le début)?
Le nombre de fonctionnaires a diminué fortement ces dernières années, et pour autant, le déficit, ou devrais-je dire le gouffre public ne cesse de s'accroître.
A quoi sert de faire des économies quand celles-ci ne servent qu'à les renflouer les poches de nos dirigeants lorsque ceux-ci nous flouent?
La politique, et ceux qu'elle engendre, sont un monde "ailleurs" qui pillent les richesses de notre monde "à nous". Leurs valeurs ne servent qu'à eux, dédaignant toute âme qui ne soit pas "de chez eux". La politique a besoin de se redéfinir dans un cadre plus logique et plus juste car si elle doit être au service de la République, cette dernière se doit, de par sa définition et son éthymologie, respecter celui qui la rend publique (res publica), c'est à dire le peuple qui doit en suivre les règles. Le respect étant une valeur nécessitant la réciprocité, il est vraiment temps de remettre les pendules à l'heure, et la même pour tous, bien entendu...