Elsa ou la rose
2ème hommage au poème «ELSA» de 1959
Je cueillerai pour toi une rose
Fraîche
Et belle comme le jour
Tu en arracheras ainsi les épines
Les épines et les regrets
Larmes d’une vie impensable sans toi
Immortelle
Et rare
Je l’appellerai Elsa
En souvenir éternel de tes yeux qui narrent
Un futur où nous ne serons qu’un…
Alchimie et fusion de nos corps
Enfin réunis
Nos œuvres se croisent
Se recherchent
Et dans la rose du point du jour se retrouvent
Pour s’aimer follement
Intensément
À travers un baume léger
Et enivrant
Les yeux crevés je verrais encore ton règne
À travers mon existence
Dans mes rêves et
Mes cris
Parfois presque inaudibles…
Je veux être l’eau qui t’abreuve
Et le sang rouge et violent de tes veines
Je resterai à jamais le troubadour qui te chante
Rose parmi les roses
Elsa dont le prénom seul m’enchante
Et me rend à la vie
Florence Saillen, Mai 2006