LES AILES D’UNE FEE
Dans une bretonne forêt, au détour d’un sentier
Alors que j’y effectuais, tranquille, une balade à pied
Gisant là, seules, au pied d’une grande futaie, abandonnées
Je trouvais, oh ! grande surprise, oui, des ailes de fée
Mais que s’était t’il donc antérieurement passé
Pourquoi cette demoiselle, ses ailes, ici avait laissées
Par quel grand malheur les avait elle perdues
Quel intrigant avait eu ce comportement incongru
Alentour, les fougères gardaient traces de bataille
La mousse, était-ce de crainte, n’avait repris sa taille
De partout l’on percevait le tressaillement des feuillus
Les oiseaux, d’habitude si bavards, ici, d’un coup s’étaient tus
Ai-je rêvé, mon imaginaire en débordement emporté
N’était ce que celles d’un insecte que la vie eut quitté
Qu’importe, dans cette forêt à l’ambiance surnaturelle
Je trouve, utopique, ce rêve éveillé d’une facture si belle