A la montagne...
Comment peut-on rester aveugle,
Devant l’harmonie parfaite de la nature ?
Au loin, une génisse meugle,
Troublant le silence absorbant de ce coin sûr.
Le soleil brille de tous ses éclats,
Illuminant chacun de mes pas.
Personne, pas même un bruit,
Ne se fait entendre, et,
Le temps lentement fuit,
Sans m’attendre.
Seul, un grillon chante,
Ses misères, ses joies, ses attentes.
Que veut-on de plus,
C’est un petit coin de paradis,
Dans lequel je me suis recueilli.
La brise, légère, effleure mon visage...,
Par son passage, elle me rafraîchit.
L’automne a déposé ses bagages,
A travers ce paysage.
Il l’a revêtu,
d’un brin de couleurs dépassées,
Qui fait si bien son charme,
Et sa gaieté...
Florence Saillen